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Interview : Alexis Lorens

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Le Long des sentiers obscurs est le premier roman publié d’Alexis Lorens et ce premier essai est un succès. Rencontre avec l’auteur :

Allan : Bonjour Alexis, c’est donc avec plaisir que nous allons pouvoir parler de toi mais d’abord qui es-tu ?

Alexis : Je viens d’avoir 36 ans. Je suis marié et père de deux adorables petites filles. Je me suis engagé à 19 ans dans la Marine Nationale où j’exerce encore la spécialité de navigateur. C’est un métier que j’aime et qui m’a amené à voyager dans de nombreux pays. D’ailleurs, je pense que cela se ressent dans le roman.

Allan : Quels ont été les auteurs, réalisateurs et musiciens qui t’ont attiré vers une littérature aux frontières du réel ?

Alexis : Je ne vais pas être très original et te redire ce que j’ai écrit sur mon site officiel. J’ai été inspiré par des auteurs de fantastique, science-fiction et fantasy tels que Stephen King, Dean Koontz, Jack Vance, Philip K. Dick, Isaac Asimov, Franck Herbert, Dan Simmons, Bram Stoker ou Caleb Carr

Et mon inspiration est rythmée au son de : Nine Inch Nails, Afghan Whigs, Sisters of Mercy, Radiohead, Stones Roses, Pixies, Smashing Pumpkins, Fields Of Nephilim, Killing Joke, Love Like Blood ou plus commercialement connus, U2 et Placebo. Mention particulière attribuée à Dead Can Dance et à la voix envoûtante de Lisa Gerrard.

Allan : Le Long des Sentiers Obscurs est-il ton premier roman, et si oui est-il ton premier écrit ?

Alexis : Après m’être lancé dans de multiples essais infructueux de scénarii et de planches de bandes dessinées d’inspiration Fantasy, j’ai décidé de m’aventurer dans l’écriture d’un roman. Au départ je me suis parti dans cette « entreprise », par pur plaisir et sans savoir vers quoi je m’embarquais. Je suis le premier surpris d’avoir mené à terme ce projet.

Allan : Comment s’est déroulé ton contact avec Franck Guilbert et les éditions Nuit d’Avril ?

Alexis : Mon parcours a été celui de beaucoup de jeunes auteurs : envoi de manuscrits vers de grandes et moyennes maisons d’édition, refus de la plupart d’entre-elles… Seules, les éditions Nuit d’Avril ont été intéressées.

Les relations avec Franck sont excellentes. C’est une personne très professionnelle et conviviale. Nous avons travaillé de concert sur le roman pour y apporter des corrections orthographiques, supprimer quelques redondances sans modifier le fil de l’histoire. Quelques précisions y ont été apportées pour une meilleure compréhension du récit.

Allan : A la lecture de ton roman, on a l’impression de se replonger (pour ceux qui l’ont lu) dans l’ambiance du Da Vinci Code de Dan Brown… Est-ce un héritage que tu reconnais ?

Alexis : Tu n’es pas le premier à faire le rapprochement. J’avoue que cela m’ennuie. Lorsque j’ai commencé à écrire mon roman (en 2003), Dan Brown était un parfait inconnu. Puis j’ai achevé « le long des Sentiers obscurs », et son livre venait juste d’être traduit.

Nous pourrions faire les mêmes rapprochements avec les romans de Nathalie Rheims (Le cercle de Meggido), d’Henri Loevenbruck (Le testament des siècles), de Romain Sardou (L’éclat de Dieu) ou le livre récemment paru de Raymond Khoury (Le dernier templier). Je pourrais t’en citer une dizaine d’autres. La comparaison ne se fait que parce celui de Dan Brown est devenu un best-seller. Dans ce genre de roman thriller ésotérique, les références à la religion proviennent de la même source. Les auteurs en font simplement des interprétations différentes.

Allan : La différence majeure est quand même que tu assumes le côté surnaturel de ton roman… As-tu hésité à le faire ?

Alexis : Pas le moins du monde, puisque cet aspect était fondamental pour mon récit. Mon but était plutôt de démystifier le côté religieux, avec une approche différente…

Allan : Tu ne ménages pas tes personnages, nous sommes surpris notamment par le sort de Brian (Sans aller plus loin) : pourquoi avoir fait le choix de ne pas faire un total-happy-end si cher à nombre de lecteurs ?

Alexis : Parce que ce que tu nommes « total-happy-end » n’existe pas dans la vie réelle. Il suffit de regarder autour de toi. Ce n’est juste qu’un subterfuge que l’on retrouve souvent dans des romans d’outre-atlantique, pour nous dire en vérité : « tout est bien qui finit bien ! » Ton héros a affronté les pires affres de l’humanité mais ce n’est pas grave puisqu’il a tué les vilains méchants… Ce n’est pas trop le genre d’histoires que j’apprécie vraiment.

Allan : D’ailleurs, au final, on se rend compte que nous avons peu d’informations sur les commanditaires, et sur les raisons de l’implication de l’église : est-ce des points qui te semblaient secondaires ?

Alexis : L’aspect principal du roman était plutôt de situer le Bien par rapport au Mal. La religion était-elle la seule à pouvoir divulguer la vérité ? Jusqu’où pouvait-elle aller ?… Jusqu’à commettre le pire ? Au nom de qui, s’arrogeait-t-elle ce pouvoir ?… C’est vers cette voix que je voulais amener le lecteur.

Allan : La fin nous laisse un peu sur notre faim : Tu nous laisse le choix de deviner ce qu’il adviendra ou tu envisages dès à présent une suite ?

Alexis : Bien entendu, la suite n’était envisageable qu’à partir du moment où le livre se vendrait. J’y travaille depuis plusieurs mois maintenant. J’en ai écris environ les deux-tiers (200 pages) et il me reste encore beaucoup de travail. Je pense que les lecteurs seront encore une fois surpris… mais, je n’en dirais pas plus !

Allan : As-tu d’autres projets en cours ?

Alexis : J’ai écris un autre thriller dont j’ai envoyé le manuscrit aux Editions Nuit d’Avril il y a deux mois. C’est un autre registre…

Allan : Tu es inscrit sur notre forum : qu’est-ce qui t’attire chez Fantastinet ?

Alexis : Bien qu’il s’agisse d’un site fait par des « amateurs » passionnés, j’en apprécie la qualité, et l’opportunité offerte à de jeunes auteurs de pouvoir s’y exprimer librement.

De plus le forum est un espace convivial où se côtoient en général des personnes aux hobbies et aux goûts similaires. Ici, les littératures de l’imaginaire.

Allan : Que peut-on te souhaiter ?

Alexis : Poursuivre ma route le long des Sentiers… de l’Ecriture !

Allan : Le mot de la fin sera :

Alexis : Merci.

Fantastiquement vôtre.

ALEXIS LORENS.


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