Le Baron Noir – Tome 1
Lorsque j’ai eu Le Baron Noir entre les mains, j’ai d’abord pu constater que le contenant du récit était de grande qualité : un roman en couverture cartonnée épaisse, un liseré marque page et une très belle illustration par Géraud Soulier qui fait bien ressortir l’aspect “Steampunk” revendiqué par le quatrième de couverture.
Dès la première page, nous faisons la connaissance dans une fin de 19ème siècle où l’avancée technologique a été plus rapide que dans notre propre histoire, et je vous laisse découvrir les différents inducteurs qui ont permis cette histoire uchronique et vous laisse découvrir la description de notre super-héros :
La silhouette obscure et silencieuse, coiffée d’un haut-de-forme, se découpait de façon sinistre dans le halo des becs de gaz. Lorsque l’inconnu s’agenouilla à un mètre d’elle, Marie dut retenir un cri. Sous l’indévissable chapeau, deux yeux protubérants brilliant d’une étrange lueur verdâtre. Autour, il n’y avait ni front, ni nez, ni bouche : seulement de l’ombre.
Et nous allons pouvoir découvrir, sinon la naissance, tout au moins l’évolution du personnage au travers de trois aventures ou trois enquêtes suivant le nom que vous voudrez donner. Ces enquêtes permettront au Baron Noir de se construire un réseau d’alliés mais surtout de découvrir que les ennemis du président Bonaparte.
Rapidement, on apprendra que le mystérieux noir n’est autre qu’Antoine Lefort, et le personnage par son esprit et son humour vous fera forcément penser à un personnage comme Iron Man / Tony Stark.
Au cours de ces trois histoires (L’Ombre du Maître-Espion, Bel Ange et La bataille de Cherbourg) dont la dernière est inédite, vous découvrirez une histoire différente, la première divergence étant la non-révocation de l’Edit de Nantes, avec pour conséquence des effets positifs sur notre industrie.
Je dois bien avouer que j’ai apprécié le soin mis par l’auteur à développer son univers, à décrire les machines… Sauf finalement celles de l’ennemi aux étranges oiseaux mécaniques et ça, ça m’intrigue… et je n’ose pas imaginer une seconde que Le Baron Noir ne reviendra pas bientôt avec de nouvelles aventures où nous pourrons continuer à croiser ses personnalités que nous connaissons tous (Ah, Victor Hugo)…
Dernier point et pas des négligeables, comme s’il voulait s’excuser d’une certaine façon d’avoir malmenée notre histoire, Olivier Gechter complète le récit romanesque de quelques pages où il invite le lecteur à repérer quelles histoires sont les vraies… Un moyen de découvrir l’époque et certaines histoires tout aussi sympathique…
Et puis, cette explication sur l’origine du terme “poulets”, si elle est vraie est tordante :).
Mnemos (Avril 2017) – 381 pages – 24.50€ – 978235085445
Couverture : Géraud Soulier
L’OMBRE DU MAÎTRE-ESPION ◊ BEL ANGE ◊ LA BATAILLE DE CHERBOURG
Paris, 1864, la France domine l’Europe, le progrès semble sans limites. Portés par la puissance de la vapeur, la capitale et le pays tout entier se sont développés. Dans cette France dirigée par le président Bonaparte, Antoine Lefort est un jeune magnat influent de l’industrie florissante. Il est aussi le mystérieux Baron noir, justicier et protecteur de la nation.
Dans la nuit rôde un héros en armure…
Accompagné du dévoué Albert, de son ami ingénieur Clément Ader et de l’inventeur fou Louis-Guillaume Perreaux, Antoine Lefort devra déjouer les nombreuses machinations qui se trament dans l’ombre s’il veut empêcher la destruction de son pays et de tout ce en quoi il croit. Anarchistes, maître-espion et tueuse féline au fouet d’acier, tous oeuvrent à l’anéantissement du héros en armure.