… Et les morts du Général
Dans Rêves de Gloire, Roland C. Wagner nous proposait une réalité alternative dans laquelle le Général de Gaulle avait été assassiné à la Croix de Berny, avec un impact forcément important sur la situation en Algérie… Dans Le Train de la réalité et les morts du Général, il revient sur ce premier élément déclencheur en nous présentant différentes facettes de cet assassinat qui laissera le monde totalement différent du notre.
Quelle version est la vraie, si tant est qu’une seule soit réelle, nous ne le saurons finalement pas mais toutes ces versions nous permettront de découvrir différentes visions qui vont toutes converger vers un même résultat alors que l’uchronie a plutôt tendance à faire diverger d’un point focus. Différentes causes entraîneront donc les mêmes conséquences pour notre plus grand plaisir.
Je vous invite à vivre une expérience à nulle autre pareille. Attendez-vous à voir vaciller les bases sur lesquelles vous avez bâti votre existence, apprêtez-vous à remettre à zéro les compteurs de vos convictions. Je vous propose ni plus ni moins de changer votre vision du monde.
Mais on ne ne contentera pas de revoir de mille et une façon les origines de l’attentat, nous aurons aussi la possibilité de voir ce qui se passait en métropole durant les évènements de Rêves de Gloire, rendant Le Train de la Réalité… indispensable à qui aura apprécié voire adoré Rêves de Gloire. Pour ceux qui n’auraient pas encore eu l’occasion de lire ce premier opus, il est préférable de le lire auparavant au risque dans le cas contraire de ne pas comprendre les différents arrêt de ce train très particulier.
Nous rencontrerons d’ailleurs à plusieurs reprises des personnages haut en couleur qui ont participé d’une manière ou d’une autre à cette nouvelle histoire.
Bref, un roman qui s’est révélé aussi passionnant que son prédécesseur.
L’Atalante (Février 2012) – 190 pages – 12.50€ – 9782841725762
Couverture : Leraf
Voilà, ça s’est passé comme ça.
La mort du Général. Et c’est moi qui étais derrière la mitrailleuse. Un grand coup, vraiment. Pourquoi on l’a fait ? Je dirais parce qu’on s’ennuyait.
Dans Le Train de la réalité, Roland C. Wagner poursuit l’expérience littéraire et sociopolitique de Rêves de Gloire. Il nous donne à entendre, là encore, ces gens qui montent dans le « train de l’Histoire » et la font… ou croient la faire. Des textes plus expérimentaux, plus violents, plus provocateurs.
Des personnages qui affirment tour à tour avoir tué le général de Gaulle… et un philosophe ventre mou, un espion à la solde de l’URSS libraire à Marseille, une terroriste, un Algérois amateur de rock yougoslave, un barjot, un rockeur.