Service de Presse
Les armées de ceux que j’aime de Ken Liu est le quatrième titre à entraîner dans la collection Une Heure Lumière du Bélial après L’Homme qui mit fin à l’Histoire, Le Regard et Toutes les saveurs prenant lui-même le55ème numéro (on parle hors hors-série là). Nous voici dans un univers postapocalyptique, pas simple à appréhender…
Enfer nucléaire et ville mouvante
Nous ne savons pas grand-chose du futur si ce n’est qu’il n’est pas rose du tout. La fin du monde a eu lieu, la plupart des savoirs sont perdus, même si l’électricité reste très présente et les villes ont tendance à se déplacer. On ne sait pas trop comment tout cela fonctionne, des machines semblent s’occuper de la sécurité de cette nouvelle civilisation et les populations restent très marginales et cachées.
On m’a raconté que les livres étaient faits de plaques d’écorce ancienne réunies. Quand les anciens pressaeint les histoires entre les plaques, elles se fondaient dans l’écorce, telles des ombres noires.
C’est d’ailleurs le cas de la jeune Franny, élevé par la vieille Prudence. Mais l’arrivée d’un habitant d’une autre ville va troubler le quotidien de l’adolescente.
Quête de connaissance
Franny et ce qui devient son nouveau compagnon de jeux vont donc avancer pour comprendre une partie de l’histoire. Car les questionnements sont ce qui fait vibrer Franny. Elle veut comprendre, avec ce leitmotiv que la question n’indique que le milieu d’une histoire et non sa fin.
Avec beaucoup de difficultés, nous allons suivre les aventures du duo et leur rencontre avec les différents artefacts qui permettent à la ville de Boss de pouvoir se déplacer et assurer la vie des survivants.
Un récit qui me semble en décalage avec les autres titres de la collection, une novella qui me laisse énormément perplexe tout en ayant passé un bon moment.
Editions du Bélial (5 décembre 2024) – Une Heure Lumière – 121 pages – 11,90 € – 9782381631554
Traduction : Paul Durastanti (Etats-Unis)
Titre Original : The Armies of Those I Love (2021) et Alter (2018)
Couverture : Aurélien Police
Ville de Boss, une montagne pleine de coins et de recoins. Temps futurs.
Le monde tel qu’on le sait n’existe plus. Ni non plus les sciences, la connaissance du passé ou celle de l’écrit. L’électricité est une magie précieuse. Ce qu’il reste de l’humanité vit sur le dos de cités mobiles qui, comme d’immenses animaux, poursuivent des desseins mystérieux sous l’égide de Pilotes qui le sont tout autant. Franny Fenway a quatorze ans ; elle est orpheline. Et s’il y a une chose que Franny aime par-dessus tout, elle à qui la vieille Prudence a enseigné le pouvoir des « sorts d’histoire », ce sont les questions. « Une question n’indique que le milieu d’une histoire, et non sa fin. » Or, Franny compte bien aller jusqu’au bout du récit de sa propre histoire, de celui de ses origines et du devenir du monde…
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