Histoire d’un conte défait – Service de Presse

Première découverte d’un roman, ou plutôt ici d’une novella, des éditions Cordes de Lune. Le choix est fait d’avoir deux types de couverture : une « Pulp » et une « Luxe » pour deux budgets différents. Le service de presse reçu est en pulp et le format est plutôt sympathique même si, pour l’avoir vu, la version « Luxe » me semble plus résistante. Mais trêve de débat sur la forme, parlons du fond de Maléficity.

Maléficity, une enclave bien particulière…

L’inspectrice M-A. rejoint l’enclave de Maléficity. Qu’est-ce-que Maléficity ? Une enclave bien particulière où les chimères sont présentes à tous les coins de rue. Difficile de savoir précisémment d’où elles viennent et comment elles viennes, mais on garder à l’esprit que ces chimères sont toujours accompagnés de familier, dans une diversité de forme qiu ne saurait laisser indifférent. On sent bien, quand même, que le transhumanisme n’est pas étranger à la situation de cette enclave.

L’inspectrice arrive donc pour mener son enquête. Pourquoi elle ? Parce que son histoire personnelle pourrait faciliter son enquête dans la recherche de l’enfant…

… pour une imagination débordante !

Premier contact donc avec l’éditeur mais aussi première découverte de l’auteur Nicolas de Torsiac avec cette Histoire d’un conte défait. En quelques pages, j’ai eu l’impression de plonger dans cette ville bruyante, riche d’une diversité de chimères, sentant dans le même temps une violence latente importante.

Cette richesse donne une lecture particulière à cette courte histoire où nous n’avons pas vraiment le temps de nous poser. Les origines des différentes créatures et la raison du choix de M-A seront dévoilées à un moment de l’histoire.

Un court texte sympathique à découvrir notamment pour le côté dépaysant !

Cordes de lune (21 janvier 2025) – Collection Science-Fiction – 110 pages – 12,90 € (Version pulp) – 9782487852389
Couverture : Axel Davis

Maléficity… L’enclave de toutes les malédictions, pardon, de toutes les « révélations »…
Un lieu où les Cours féériques ont pris le pouvoir, où les chimères ne peuvent plus faire un pas sans leur familier, symbole de leur dégénérescence.
En définitive, un endroit qui ne me rappelle pas que de mauvais souvenirs, car c’est chez moi.
Du moins, mon ancien moi.
Sous mon masque d’inspectrice gynoïde, je suis devenue une autre, créée par les corpos pour les servir.
Même si je me dois de remplir la mission pour laquelle ils m’ont autorisée à revenir ici, je suis venue rechercher autre chose.
Cet enfant que j’ai été, celui que mes bourreaux n’ont finalement pas complètement détruit.i
Leurs ténèbres n’ont pas éteint ma lumière. Comme celle de Maléficity. Pas encore.