Lydia Koppola, 18 ans est inscrite en arts à l’université de Mertownville. Mais pas dans n’importe quel cours d’arts. Arts option justice. Pourquoi? Un compromis qu’elle fit pour avoir l’autorisation paternelle de cotôyer le fabuleux monde artistique. Etrange ? Pas vraiment quand on a comme unique parent Raymond Koppola, ex-militaire de métier. Et ce n’est rien comparé à ce qui attend Lydia à Mertownville.
1- Lydia
2- Initiation
3- 1951
Une très étonnante série a côté de laquelle j’ai bien failli passer, pas attiré a priori par son dessin très « comics ».
Et pourtant cela aurait été dommage de se passer de ce vrai plaisir de lecture d’une série fantastique très girly. Les 3 tomes sont assez différents, le premier se concentre sur Lydia, 18 ans, qui souhaite s’inscrire à la fac pour étudier l’art au grand dam de son père. En désespoir de cause, elle s’inscrit dans une obscure faculté en cours d’art/justice, étrange association dans une étrange ville aux accès contrôlés.
Elle y rencontre d’autres étudiants ignorant tout de cette section « justice » et ses camarades de classe dont elle réalise rapidement que tous ont des capacités hors normes. Mais pas Lydia, pense t’elle.
Le 2eme tome explique un peu mieux la raison de la venue de Lydia à Mertownville et le T3, qui fait de pfréquentes incursions dans le passé sous forme de préquelle explicative, enrichit le personnage du père, personnage atypique fort en gueule et semble t’il un peu limité.
En dépit de questions non résolues et d’un sentiment de manque, la série s’arrête au T3 et l’auteur a été clair là dessus. (T3 paru en 2007).
Le dessin évolue beaucoup entre les 3 tomes, plus dense en avancant, mais l’histoire reste vraiment une belle réussite, les personnages attachants sans tomber dans la caricature d’héros pour séries ado, et le scénario n’est pas du tout linéaire. Un vrai coup de coeur qui change de marvel.