En 2253, suite à d’infructueuses conquêtes planétaires et de tumultueuses relations interstellaires, l’empire humain est en lambeau et sa réputation aussi. Les civilisations extraterrestres ont appris à leur dépend que faire confiance au genre humain pouvait s’avérer désastreux. Depuis, l’Humanité est la plèbe de la galaxie. Au cœur de la gigantesque fourmilière d’acier, le policier Willis cultive un pragmatisme qui lui assure un certain équilibre face à une existence de misère. Jusqu’au jour où débarque sa fille de 15 ans, Shelly accompagnée de son robot-serviteur Vecteur. Entre les fantômes du passé et les retrouvailles difficiles ce sera le point de départ pour cette famille recomposée dans le monde âpre et rude de la planète Primor.
2011, 2 tomes, scénario et dessin: Djief, Soleil BD
On n’apprendra pas grand chose sur ce qu’on fait les humains mais on voit en tout cas ce qu’ils sont devenur : une sous-espèce reléguée aux bas fonds d’une planète ultraurbanisée, Primor, et où la situation de Willis – policier – est déjà exceptionnellement bonne. Sa fille de 16ans arrive à l’improviste de son passé de père séparé et l’intrigue de ce space opera va mêler, en 2 tomes pour l’instant, des enjeux de civilisation (pour l’espèce humaine), des enjeux d’enquête policière et des enjeux familiaux pour cette famille recomposée. Quelques enjeux plus larges sont également abordés, comme le transhumanisme mais en dire plus serait en dire trop. Des dessins parfois un peu chargés mais ces deux tomes se lisent avec beaucoup de facilité et on leur souhaite une suite.
Laisser un commentaire