La Longue Terre – Tome 3
Depuis l’éruption du Yellowstone, la fuite des habitants dans les autres terre (la longue terre) se poursuit et, si ce passage est relativement facile, il n’empêche que quelques personnes sont phobiques et nécessitent l’intervention d’équipes spécialisées. De son côté Lobsang invite Josué Valienté à investiguer sur de jeunes surdoués.
Ailleurs, Sally Linsay est sollicité par son père pour une nouvelle aventure : l’inventeur a détecté la possibilité d’une Longue Mars et souhaite associer à sa découverte sa fille.
Je me demande parfois si nous ne méritons pas toutes les souffrances qui nous tombent dessus, tellement nous sommes bêtes.
La Longue Mars est, contrairement à ce que pourrait laisser penser son quatrième de couverture, un troisième volume qui fait suite à La Longue Terre et la Longue Guerre que je n’ai pour ma part pas lu… Je ne vais donc pas insister trop sur le sujet, mais il est vrai que cette lecture semble nécessaire si vous voulez pleinement comprendre l’origine de La Longue Terre et toutes les subtilités qui régissent maintenant la vie sur notre planète…
Pour résumer, il est désormais possible de passer dans une multitude de mondes parallèles sans grand effort, et cette migration est rendu nécessaire par une guerre nucléaire passée et une éruption volcanique du Yellowstone… Ces passages posent un certain nombre de problèmes tant politiques (et en particulier sur la portée des différents gouvernements) qu’humanistes (à qui s’appliquent les droits de l’homme ?) ou encore religieux (les mondes “parallèles” sont ils dus aussi à Dieu ?). Bref, l’occasion de réfléchir aux traitements des autochtones, à la portée de nos lois et toutes ces questions qui vont nous rappeler toutes les périodes coloniales ;).
Pour ceux qui s’attendrait à trouver l’humour habituel de Terry Pratchett, le propos est ici beaucoup plus sérieux. Le récit va naviguer entre plusieurs personnages : Lobsang qui s’interroge sur des enfants qui pourrait être l’évolution de l’humanité, le président des Etats-Unis qui cherchent à garder la main sur Les Amériques et Sally Linsay et son père qui cherche la Longue Mars…
Ce récit semble n’être qu’une étape avant une suite, tant les histoires particulières ont du mal à converger – notamment avec le récit de Lobsang et Josué – et, du fait de la mort de Terry Pratchett, une suite est-elle vraiment prévue ?
L’Atalante (Mai 2015) – 23.00€ – 408 pages – 9782841727063
Traducteur : Mikael Cabon
Titre Original : The Long Mars (2014)
Couverture : Leraf
La Primeterre est dévastée. L’éruption du Yellowstone a noyé les Etats-Unis sous la cendre et rendu inhabitable une grande partie de la planète. Des flots de réfugiés se niassent dans les Terres parallèles adjacentes, bientôt surpeuplées. Il faut s’adapter pour survivre.
Dans ce contexte post-apocalyptique, l’énigmatique Lobsang décèle l’émergence dans l’humanité de jeunes surdoués à l’intelligence incomparable. Est-ce une chance ou une menace ? Il invite Josué Valienté, lui-même marginal dans son enfance, à enquêter auprès de la jeunesse atypique de Belle-Escale. Une jeunesse à laquelle Maggie Kauffman, commandant du dirigeable Armstrong II, aura affaire dans les circonstances les plus calamiteuses…
De son côté, Sally Linsay reçoit un message de son père, avec qui elle n’a plus de contact depuis le Jour du Passage. Le génial inventeur nourrit le projet de se rendre sur Mars afin d’en explorer les profondeurs parallèles, convaincu d’y faire une fabuleuse découverte. Laquelle ? Et surtout à quel prix ?
La Longue Mars, troisième volet de la Longue Terre, invite plus que jamais au voyage, à la rêverie et à la réflexion sur l’avenir de l’homme, dans une trilogie d’une rare originalité.