Adam Snow était en train de rentrer chez lui après avoir réussi à trouver un livre rare pour un de ses clients quand il s’est perdu en pleine campagne. Alors qu’il décide de s’approcher de la maison, une petite main prend la sienne… Une petite main invisible tout comme son possesseur
Je m’approchai et me penchai vers l’eau quand je sentis la petite main tenir la mienne. Je crus que mon cœur allait cesser de battre. Mais, cette fois, elle ne s’agrippait pas à moi et je n’avais pas l’impression d’être tiré en avant. Comme la première fois, c’était juste une main d’enfant posée dans la mienne.
Ce roman nous plonge donc dans une histoire de fantôme, de maison hantée, mettant en scène un « chasseur de livre » qui va devoir lutter contre les instincts que cette présence, particulièrement néfaste a sur lui… Tout est question d’ambiance dans ce roman, qui va faire remonter des souvenirs que le personnage semblait avoir oublié. Tout est savamment dosé, et le choix de raconter l’histoire du point de vue du narrateur a pour conséquence de ne pas nous permettre de tergiverser ou de percevoir ce qui peut se passer autour… Nous découvrons les évènements comme Adam Snow et nous allons nous interroger de la même façon, sans être sûr de pouvoir tirer le fin mot de l’histoire.
Pourtant, l’histoire se finit de façon assez convenu voire prévisible et cela pourra peut-être gâché un peu le plaisir mais la tension que suggère Susan Hill vaut le détour et nous permet de nous affranchir de ces quelques dernières pages.
L’Archipel (Septembre 2014) – Suspens – 184 pages – 14.95€ – 9782809815757
Traduction : Pierre Brévignon
Titre Original : The Small Hand (2010)
Couverture : Michael Manzanero
Adam Snow, un marchand de livres anciens perdu dans la campagne anglaise, arrive dans le parc d’un manoir à l’abandon. Par curiosité, il se dirige vers la porte d’entrée, lorsqu’il ressent une présence mystérieuse…
La petite main qui a saisi la sienne va désormais l’obséder. D’autant qu’elle semble lui vouloir du mal…