Chronique du tueur de roi Tome 2 Deuxième journée
Alors que le village a été victime d’une attaque, et qu’elle a été repoussée, Kvothe reprend son travail dans l’auberge, dans une ambiance très particulière. Beaucoup sentent que l’aubergiste est bien plus que ce qu’il est et les derniers évènements ne font que le confirmer. Il va d’ailleurs pouvoir continuer à raconter son histoire au Chroniqueur, et notamment son passage à l’Université, et son apprentissage de la magie.
Après Le Nom du Vent, ce deuxième jour, séparé en deux volumes du fait du nombre de pages, est la suite directe de ce premier volume reprenant l’histoire de Kvothe le tavernier juste après l’attaque dont le village a été victime et dans la suite des études pour Kvothe le jeune. Le récit est toujours aussi intrigant et passionnant, les pages se succèdent, le personnage est attachant et les épreuves qu’il devra subir, essentiellement du fait de son caractère et des inimitiés qu’il s’est attirées, vont rendre ses études particulièrement difficile.
Pourtant, j’ai trouvé ce roman beaucoup plus long que le précédent, notamment parce que la période universitaire et les évènements qui s’y déroulent aurait mérité à mon sens beaucoup moins de description. Du coup, alors que nous comprenons assez vite sa situation, elle est ressassée et ressassée alors que nous aimerions passé à la suite et notamment toute la période qui a transformé cet étudiant en la légende dont il est question dans le premier volume.
Bragelonne (Mai 2013) – 573 pages – 28,00€ – 9782352945987
J’ai dormi des milliers de nuits et parcouru des milliers de kilomètres. Je m’imaginais que tout serait très facile, une fois que je serais à l’Université. J’y apprendrais la magie et trouverais les réponses à toutes les questions que je me posais. Je croyais que tout se passerait aussi simplement que dans les livres de contes. Et il aurait pu en être ainsi, si je n’avais pas eu le don de me faire des ennemis et de m’attirer les ennuis.
Cette histoire n’a rien d’une romance enlevée. Ce n’est pas une fable, où l’on revient d’entre les morts. Ce n’est pas un récit épique destiné à galvaniser les esprits. Non. Nous savons tous de quel genre d’histoire il s’agit. Quand quelqu’un vous raconte une partie de sa vie, c’est un cadeau qu’il vous fait.