Service de Presse
Les éditions Albin Michel Imaginaire ont été les premiers à mettre en avant les Marionnettes avant que les éditions Le Bélial, dans la collection Une Heure Lumière, ne nous propose une première novella, La marche funèbre des marionnettes en mai de cette année. Les fils enchevêtrés des Marionnettes est le pendant de la première. Bien qu’il ne soit pas obligatoire d’avoir lu le cycle principal pour lire les novellas, il sera très difficile de lire cette deuxième histoire sans avoir lu la première.
Qui sont les marionnettes ?
Pour ceux qui, comme moi, n’ont pas lu les premiers volumes du cycle d’Andrea Cort, un petit rappel de la première novella sera salvatrice. Bien entendu, si vous ne l’avez pas lu, vous risquez de vous gâcher une partie de l’histoire.
Tout se passe sur la planète Vlhan. Les habitants de ce monde sont des créatures de taille considérable qui ont une grosse tête et des membres très étirés. Leur façon de se mouvoir, et leur physionomie, sont à l’origine de ce surnom de marionnettes. Leur langage difficilement compréhensible par les autres espèces rendent encore plus complexe la compréhension d’un événément rituel et annuel : un ballet. Mais pas un ballet comme nous pouvons les connaître par chez nous : un ballet géant auquel participent des dizaines de milliers d’individu, qui y laissent leur vie.
Mystère pour les autres espèces, ce ballet est suivi par de nombreuses espèces qui vont tenter de percer le mystère. Dans la première histoire que nous a proposé Le Bélial, nous avons découvert Isadora, la première terrienne à s’être lancée dans la danse, persuadée de pouvoir y apporter sa contribution et permettre, peut-être de comprendre les enjeux….
Un nouveau ballet pour des nouveaux sacrifices.
La décision d’Isadora de participer au ballet a donc changé la donne. La où eul les habitants de Vlhan sacrifiaient leur vie pour ce rite, l’action de la jeune femme a fait des émules et de plus en plus d’humains se Ptrouvent pertinents pour accomplir la danse mortelle.
Paul Ryoko est un shooteur de neuropics à succès. Pour faire très simple, il faut partie de ces influenceurs du futur qui partagent leurs ressentis avec leurs communautés. Il se rend pour cette nouvelle session de danse et va tout faire pour rencontrer Shalakan, nouvelle humaine qui se joindra au ballet annuel.
Nous, nous sommes coincés sur un monde où des enfants font la queue pour se suicider. Vous n’avez aucune idée de ce que c’est.
Il se confrontera aux politiques locaux qui loin de comprendre le phénomène, tente par tous les moyens d’enrayer ce qu’il pense être un suicide sans sens. Des politiques qui semblent – mais cela est-il surprenant – déconnecté des besoins de leurs adminitrés.
Et notre « journaliste » va pouvoir constater la complexité d’un événement dont la finalité reste obscur. Plus complexe que le premier opus, Adam-Troy Castro nous propose ici un récit poignant. Poignant parce que nous pouvons voir la puissance de l’amour entre Shalakan et Dalmo. Poignant parce que nous pouvons voir la tristresse profonde de Dalmo qui ne peut participer à ce qui représente sa vie. Poignant enfin pour Ch’tpok dont les parents ont renié leurs origines et qui se trouve être en même temps ici et ailleurs.
Ce récit, court comme toute entrée dans le catalogue Une Heure Lumière est un de ceux qui m’a le plus marqué.
Le Bélial (Septembre 2024) – Une Heure Lumière – 118 pages – 11,90 € – 9782381631479
Traduction : Benoît Domis (Etats-Unis)
Titre Original : The Tangled Strings of the Marionettes (2003)
Couverture : Aurélien Police
CONFINS GALACTIQUES. Planète Vlhan.
Les natifs de ce monde reculé, manière de géants sphériques dotés de membres longs et souples pareils à des fouets, se livrent chaque année au rituel le plus étrange qui soit : le Ballet. Une danse qu’aucune race sentiente ne parvient à décrypter, un partage codifié impénétrable auquel participent des dizaines de milliers d’individus. Susceptible de durer plusieurs jours, le Ballet s’achève irrévocablement par un climax terrifiant : la mort de ceux qui y prennent part. De tous les coins de la Galaxie, ils sont nombreux à venir assister au déroulé de cette fascinante coutume, humains en tête. À ceci près que depuis peu, beaucoup chez ces derniers ne se contentent plus du rôle de spectateurs, mais brûlent de s’impliquer dans l’événement — au prix de transformations physiques radicales, et pour une finalité mortelle connue de tous. Pourquoi répondre à semblable appel ? Quel secret se cache dans la trame séculaire du Ballet ? Paul Royko est un shooteur de neuropics à succès. Et il compte bien offrir à son auditoire la clef de ce mystère qui enivre les foules. Sauf qu’il est loin, très loin, d’imaginer la nature de la porte qu’il s’apprête à ouvrir…
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