Tancrède Maltesta a réussi son pari en appliquant son Cosplay à 1T et la prime que lui donne Adamas en récompense semble démesurée mais lui permettra d’acquérir son indépendance vis-à-vis du riche homme d’affaire. Ce qui n’était absolument pas prévu par contre était son renvoi… Riche, le jeune homme va tenter de construire l’avenir tout en redonnant sa noblesse au nom des Maltesta…
Si ces règles sont inefficaces, nous les changerons. Si elles sont justes, elles seront un rempart contre la violence plus puissant que n’importe quel mur. J’affirme qu’il est possible de détruire la violence. J’affirme que tant que la misère existera, l’Histoire n’aura pas encore commencé.
Suite de Adamas maître du jeu, L’Or des Maltesta se focalise sur le personnage de Tancrède que nous avions eu l’heur de croiser dans le précédent volume de cette trilogie… Tancrède est le créateur du Cosplay et bras droit d’Adamas, dont nous ne connaissons toujours pas les objectifs. Tancrède va donc rapidement être totalement indépendant, du fait de la prime et de son licenciement, et nous sentons que les différentes actions qu’il va mener à compter de ce moment, avec certains des nonpareils, a un objectif précis, mais difficilement identifiable.
Le passé de la famille et sa double volonté de faire oublier les agissements de son père tout en réussissant à se rapprocher de son frère Julien sont au cœur du récit et semblent clairement guider l’ensemble de ces actes… Nous commençons à percevoir l’origine de cette chute de notre monde moderne, attribué au père Malatesta, un mafieux qui a profité de ces tensions internationales : mais au final, est-il le plus coupable ? Toute la question de ce “passif” réside dans le questionnement autour de cette culpabilité. L’opposition de point de vue des deux frères – Tancrède qui veut porter le nom et en faire quelque chose et Julien qui renie toute possibilité de le prendre – montre la complexité de leur histoire.
Laurent Ladouari réussit à conserver ce qui était la force du premier volume, entre passé et présent du personnage, nous distillant suffisamment d’informations pour ne pas nous lasser mais pas trop pour nous préparer pour le dernier volume qui nous donnera les clés de l’ensemble.
L’aspect SF n’est pas le centre de l’intrigue, seul le lieu, le temps et les événements nous permettent d’en parler ici mais ce deuxième volume est un vrai coup de coeur de mon côté… La barre pour le troisième volume est déjà bien haute ;).
Laurent Ladouari a parlé de son livre dans une vidéo Youtube que je vous invite à écouter : https://www.youtube.com/watch?v=-kItadhXaxo
HC Editions (Mai 2016) – 22.00€ – 834 pages – 9782357202672
Couverture : Christopher Evans
Tancrède et Julien ont grandi dans un orphelinat. Le jour de leur vingtième anniversaire, ils apprennent qu’ils sont les enfants d’Alexandre Malatesta, le plus grand mafieux de tous les temps, le trafiquant dont les armes sales ont précipité le monde dans le chaos. A l’article de la mort, Malatesta demande à ses fils de porter ce nom devenu infâme et de lui construire un tombeau. En échange, il leur léguera un trésor capable de faire basculer le monde : mille tonnes d’or sont cachées quelque part sous le goudron de la ville.
Tancrède accepte. Julien refuse.
2 réponses à “L’Or des Malatesta de Laurent Ladouari”
Coup de coeur total aussi de mon côté.Je ne trouve aucun équivalent,ce qui rend l’apologie compliqué. Ce roman a de mon point de vue, une ambition bien plus grande que le roman SF classique. Mais j’espère que comme les grandes séries SF il fera surgir une communauté.
Coup de coeur total aussi de mon côté.Je ne trouve aucun équivalent,ce qui rend l’apologie compliqué. Ce roman a de mon point de vue, une ambition bien plus grande que le roman SF classique. Mais j’espère que comme les grandes séries SF il fera surgir une communauté.