Les archives des Collines Chantantes – Volume 3/3
Retour dans Les archives des Collines Chantantes en ce mois de septembre avec Entre les méandres de Nghi Vo, toujours aux éditions L’Atalante. Nous retrouvons l’adelphe Chi que nous avions déjà rencontré dans le premier volume, L’Impératrice du Sel et de la Fortune, en décembre 2022.
Une nouvelle aventure…
Qui commence dans un bar. Alors que Chi est en train de prendre le thé, une escarmouche se déclenche et une des jeunes femmes au coeur de l’action se bat avec une aisance, une rapidité, une grâce qui n’est pas sans rappeler des souvenirs à Presque Brillante, l’oiseau qui accompagne l’adelphe.
Comme cela les intrigue, adelphe et oiseau décide de suivre la combattante et sa soeur, qui se rendent vers Quais-de-Bétoines. La route est une nouvelle fois l’occasion d’enrichir les Archives en prenant toutes les histoires qui se racontent, sur fond de légendes mais aussi de routes emplis de brigands, mettant à chaque instant la vie des voyageurs.
Rapidement rejoint par un couple connaissant parfaitement la région, l’équipe se rapproche rapidement de la destination.
… qui clôt sympathiquement cette triologie
Nous restons dans ce dernier volet de la trilogie dans ce ton qui m’avait bien plu à savoir celui du conte. La ballade donne l’impression que le lecteur / la lectrice se trouve au sein de ce groupe. Cette narration rend l’histoire douce malgré les combats et les défis auxquels sont confrontés les personnages.
Le format de la novella se prête bien à l’exercice de Nghi Vo, permettant en quelques pages de planter un décor et de pousser la découverte sur un rythme différent de ce que nous voyons d’habitude.
Une triologie bien sympathique, à découvrir.
L’Atalante (21 Septembre 2023) – La Dentelle du Cygne – 128 pages – 14,90 € – 9791036001550
Traduction : Mikael Cabon (Anglais)
Titre Original : Into the Riverlands (2022)
Couverture : Alyssa Winans
« On n’écrit plus ainsi de nos jours. Pourquoi s’en donnerait-on la peine du reste, puisque les anciens ont parfaitement fait le travail à l’origine ? »
Comme nombre d’histoires, Entre les méandres commence dans une taverne. Une bagarre interrompt le repas et le thé de Chih. La rapidité, la grâce, le mouvement de la combattante, venue protéger la serveuse d’un rustre, pique la curiosité de Presque-Brillante.
L’oiseau à la mémoire infaillible et le bec bien pendu en est certain : elle pratique le style du singe du Sud. Cette école d’arts martiaux ne comptait, il y a vingt ans, plus que dix-huit adeptes. Et la moitié était centenaire. Qui peut bien être cette jeune prodige ?
Ils proposent à cette femme et sa sœur de voyager quelques jours ensemble. Rejoints par un couple connaissant la région comme leur poche, la troupe se met en route vers Quais-de-Bétoine. Aux confins de l’Empire, les méandres du fleuve Huan grouillent de bandits et de légendes, dont chaque voyageur a une version. Parfait pour l’archiviste, qui n’en perdra pas une miette.