Mingus a vécu longtemps sous la coupe de son créateur. Mi-Homme, mi-lion, il ne laisse pas indifférent… Notamment la jeune Nin, aristocrate souffrant d’un étrange trouble psychologique. Et les deux enfants, que tout oppose, s’aiment… Ils s’aiment mais personne ne les autorise à ce revoir. Traqué comme un ennemi à abattre, Mingus doit apprendre son humanité.
Difficile de parler de Mingus tant la construction de ce roman est complexe. Nous passons d’un personnage à l’autre, d’un temps à l’autre dans un jeu de changement d’angle et de flashbacks qui nous laissent souvent totalement déboussolé, perdu dans l’action, ne comprenant ni le comment, ni le pourquoi mais surtout le où allons-nous.
Alors, Mingus ne m’a pas emballé, du fait de cette étrange construction et du choix d’être dans la peau de chacun des personnages.
Le Rouergue (Janvier 2015) – 314 pages – 15.90€ – 9782812607462
Traduction : Jacqueline Chambon (Allemagne)
Titre Original : Mingus
Couverture : Thomas Rouzières
Mingus est né du cerveau génial d’un généticien. Mi-homme, mi-lion, sa beauté fascine tous ceux qui le croisent depuis qu’il s’est enfui du laboratoire où il a été créé. Dans cette société technologique décadente, dominée par un tyran cloné, le pouvoir comme les rebelles tentent de l’utiliser à leur profit. Miracle de la science, messie ou monstre, Mingus est la créature à abattre ou à capturer. Mais lui n’a qu’une obsession : retrouver Nin, la jeune Aristo dont il est tombé amoureux…