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Mortels délices de Piet Legay

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La nuit du Dolon approche et une nouvelle fois, les femmes, qui se préparent à cet événement toujours avec la même célérité, sont prêtes à accueillir ces immortels qui viennent trouver compagne. Pour Swaak, c’est peut-être l’occasion de retrouver Obri qui lui avait laissé un si bon souvenir.

Sur cette planète, Ypsa-Nova, les hommes ont installé une balise et il y a quelques années, une partie de l’équipage s’était rebellée pour rejoindre les autochtones. R.R. faisait partie de l’expédition et garde un souvenir agréable de Tayana, une des villageoises. Il ne voit donc aucun inconvénient à revenir sur la planète pour réparer la balise.

Le quatrième de couverture a attiré ma curiosité, et je rentrais dans l’histoire d’un œil impatient. L’histoire est celle d’un homme, R.R., qui après avoir participé à une première mission sur la planète Ypsa Nova, mission au cours de laquelle son frère, ainsi que d’autres, se sont rebellés et ont rejoint les autochtones. Quelques années après, la mission est reconduite pour réparer une balise et des souvenirs remontent.

L’histoire alterne rapidement entre R.R., les éternels et les rebelles mais j’ai trouvé qu’il y avait un petit manque de fluidité dans l’ensemble et notamment le premier chapitre qu’on ne comprends pas trop, tant il semble dans un premier temps, être dé-corrélé du reste du texte.

Un sentiment donc mitigé pour cette lecture.

Black Coat Press (Juillet 2014) – Rivière Blanche – 281 pages – 20.00€
Couverture : Mike Hoffman

Un jour, comme tous et toutes, elle aurait le droit de rentrer dans son village et un narpaj-porteur — ceux-la mêmes qui lui avaient fait si peur lorsqu’elle avait vu le premier avec ses immenses pattes, sa tête de chauve-souris et ses griffes rognées qui pendaient sous ses ailes cartilagineuses — la déposerait à Natibor, son village natal. Alors là, quelle gloire ! Tous viendraient chaque soir écouter le récit de ses aventures, tous voudraient savoir comment était le Paradis, comment était le palais, était-il vrai qu’il était transparent ? Que mangeaient les Eternels et même, comment faisaient-ils l’amour ? 

« Les Eternels font ce qu’ils veulent, nous ne sommes pas là pour les juger mais pour les honorer. » 

Sur Salmidar, elles se disaient éternelles, toujours jeunes et merveilleusement belles. Et sans doute l’étaient-elles vraiment. Du moins jusqu’au jour où un Etranger osa se révolter. Il découvrit alors l’insoutenable secret d’YPSA et de quelle monstrueuse maniére elles parvenaient à prolonger leur vie.

Lorsqu’enfin l’atroce secret d’YPSA vola en éclat, rien ne fut plus comme « avant » et le temps se vengea d’une manière atroce de ceux et de celles qui l’avaient bafoué pendant des siècles.


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