A.N., une auteur de roman, est tranquillement en train de discuter avec un ami de l’ensevelissement de Pompéi juste avant une opération chirurgicale (bénigne). Alors qu’elle se réveille, elle se rend rapidement compte que son environnement a changé et elle va bientôt devoir accepter qu’elle s’est faite enlevée, projetée au XXVIè siècle et trouvera en face d’elle un étrange personnage qui justifie les raisons de son enlèvement.
À mon réveil, l’hôpital était méconnaissable.
Je ne connaissais pas Amélie Nothomb et j’ai donc profité des conseils de ma femme, grande amatrice de l’auteur, pour trouver celui qui correspondrait en plus à nos chroniques (autant joindre l’utile à l’agréable non ?). J’ai donc découvert l’auteur et j’ai déjà trouvé la façon d’écrire particulière : se mettre au sein de l’intrigue mais sans se nommer rend la narration savoureuse.
Alors de quoi parle-t-on ici ? D’une anticipation dans laquelle l’auteur se retrouve projeté dans le futur parce qu’elle a émis l’hypothèse farfelue que Pompéi avait été déclenchée… Hypothèse finalement pas si saugrenue et qui aura pour conséquence que la jeune femme se fasse enlever par un savant du futur Celsius, à l’origine de l’ensevelissement de Pompéi… Comme quoi !
Le récit est un dialogue entre ces deux personnages où il sera question d’histoires et d’avenir, de philosophie et de sciences, de nord et de sud dans une joute verbale qui flirtera souvent avec l’humour et qui impliquera souvent de la mauvaise fois de la part de chacun des protagonistes.
Un livre qui est court en terme de pages mais dense en terme de contenu rendant la pause dans la lecture parfois indispensable pour être capable de bien savourer l’ensemble !
Le Livre de Poche (Septembre 1998) – 5.10€ – 124 pages – 9782253144892
Couverture : Volaire
L’ensevelissement de Pompéi sous les cendres du Vésuve, en 79 après Jésus-Christ, a été le plus beau cadeau qui ait été offert aux archéologues. A votre avis, qui a fait le coup ? Pour avoir deviné un des plus grands secrets du futur, la jeune romancière A.N. est enlevée pendant un bref séjour à l’hôpital, et se réveille au XXVIe siècle, face à un savant du nom de Celsius. Entre ces deux personnages que tout oppose – elle, furieuse contre ce rapt, lui contre cette fille qui en sait trop – s’instaure une conversation où il sera question de la grande guerre du passé – mais aussi d’art, de philosophie, de morale.
2 réponses à “Peplum d’Amélie Nothomb”
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